Embrace – Gravity (mp3)
Embrace – Wish ‘Em AllAway (mp3)
Embrace – Glorious Day
(mp3)
Juin 2006, je reprends Out of Nothing,
un disque que j’avais mis à l’écart deux ans auparavant après quelques écoutes
négligentes. Sous un certain état d’âme, l’écoute sur l’iPod était beaucoup
plus agréable, cet album est celui de la révélation d’un groupe qui revenait de
nulle part après trois essais tournés en échecs, commercialement parlant, sur
une scène brit-pop rivalisées par de gros monstres.
Je nommerais : The
Stone Roses, Blur, The Verve, Oasis, Doves puis Coldplay, le leader de ce
dernier, Chris Martin, ami de longue date des frères McNamara, avait participé
à l’écriture et la composition de "Gravity", premier extrait de cet
album sorti en Single quelque temps auparavant. Je dirais un Marketing
Trojan ou un acte purement commercial mais nécessaire du moment qu’il avait
permis à l’album de draguer les Fans de Coldplay qui restent sensiblement
nombreux quand même. Sonnant comme un air Coldplay repris par Embrace rappelant
l’ère post-"Rush of The Blood To The Head" mais avec une luxure qui
donne la pâmoison, néanmoins il reste loin du monumentalisme du reste des
titres de l’opus intelligemment entamé avec "Ashes", un air
ascendant mais qui fait sourire quoique légèrement trompeur pour un début
d’album qui sonne complètement différent. Sur "Someday", le groupe traverse
une petite barrière sonore semblablement à des petits spirituels de la pop
britannique, conclu avec une chorale digne d’une petite ligue de petits frères
évangélistes avant de reprendre le chant en cœur dans l’un des les plus forts
titres de l’album, un air ruisselant d’un harmonica qui rêve des cieux sur
"Wish ‘ Em All Away ". "Spell it Out" est un monstre à
ficelle chargée d’une gratte qui donne la réplique à une batterie volontaire à
un rythme modéré, le résultat est un ton différent sans pour autant annoncer la
fin, la splendeur qui ne fait que commencer avec les trois derniers titres, ce
groupe semble laisser le meilleur pour la fin : "Glorious Day",
"Near Life", et la perle de l’album "Out of Nothing".
Très affriolant, Cet album même s’il nous plonge dans une
atmosphère bizarrement mélancolique, nous mènera après quelques écoutes au bout
du désespoir, certainement là, l’un des plus grand pécher de la musique.
Reste que autobiographiquement, ce bel album est bien marqué, donc si je
l’écouterais dans 10 ans, je me rappellerais qu’un soir de juin 2006 j’ai reçu
une correspondance qui m’a fait plonger dans un état de trauma profond.
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