Chuck Berry
– Sweet Little Sixteen (mp3)
John Lennon – Sweet Little Sixteen (mp3) (Berry Cover)
All the Cats wanna dance with sweet little
sixteen
Il est à mon avis plus naturel d’être hostile à
l’establishment quand on vient de la classe moyenne que lorsqu’on est issu de
la classe laborieuse. Dans celle-ci, il existe une sorte d’intégrité familiale,
et la vie est plus rude ; on y dépense plus complètement son énergie. Les
gens de la classe moyenne tendent davantage à faire lire et étudier leurs
enfants, d’où une insatisfaction grandissante à mesure que les horizons
s’élargissent. Dixit Mick Jagger qui ne manque pas de nous éclairer sur les
fondements mêmes de l’anticonformisme initial des Rolling Stones.
Un avis qui ne peut rester sans utilité maintenant afin de
comprendre un peu le mécontentement permanant parfois irréfléchi de certains
jeunes du côté de chez nous, que les robinets secs les inquiètent trop et ce
même 45 ans après la révolution hydraulique. Néanmoins, je reste de commisération
avec cette catégorie de jeunes qui se voient dans le besoin le plus vital de se
laver leur capillaire arboré en Samson apocalyptique, et ce même si je prie
Dieu pour que la consommation familiale en eau ne soit proportionnelle avec sa
disponibilité. Je ne veux voir enflée la facture que je paye en plongeant mes
mains au double-fond de mes poches pendant qu’eux se tapent un plaisir fou à
dépenser leur argent de poche en se payant des boites de Gomina d’1 Kg.
Le chanteur guitariste noir Chuck Berry, évoque avec un très
beau Rock n’Roll dans Sweet Little Sixteen une jeune fille gagnée par le Blues
de ceux qui grandissaient. Les Rolling Stones représentaient une décennie
nouvelle et rompaient avec la fadeur consentie de la constance qu’ils
observaient au début d’une forte lignée, tant dans la musique pop que dans les
remous qui l’entourent.
On te trompait sans peine quand tu étais à
l’école : Chuck Berry – Sweet Little Sixteen
COMMENTAIRES